Des souvenirs à transmettre
Le cimetière israélite de Carpentras, dit aussi cimetière juif, est le plus ancien de France, toujours en activité.
Situé aux pieds de l’Aqueduc, sur la route de Caromb, quartier dit Font-rousse, le cimetière s’étend sur plus de 2 hectares. Ses origines remontent au XIVème siècle.
En 1343 l’évêque de la ville, accorde aux Juifs de la cité le droit de bâtir une synagogue et d’avoir un cimetière, en dehors de la ville, en contrepartie d’une redevance annuelle de six livres d’épices, de poivre et de gingembre ou en argent.
A cette époque il est était alors expressément défendu d’y enterrer des Juifs extérieurs à la ville. Pour les inhumations autorisées, aucun monument ne pouvait être érigé et toute inscription sur les tombes était interdite.
Dans une atmosphère paisible, des arbres séculaires abritent des sépultures datant du XVIIIème. Une allée principale et des allées secondaires se coupent à angle droit, bordées de pins qui encadrent la façade du dépositoire.
Situé aux pieds de l’Aqueduc, sur la route de Caromb, quartier dit Font-rousse, le cimetière s’étend sur plus de 2 hectares. Ses origines remontent au XIVème siècle.
En 1343 l’évêque de la ville, accorde aux Juifs de la cité le droit de bâtir une synagogue et d’avoir un cimetière, en dehors de la ville, en contrepartie d’une redevance annuelle de six livres d’épices, de poivre et de gingembre ou en argent.
A cette époque il est était alors expressément défendu d’y enterrer des Juifs extérieurs à la ville. Pour les inhumations autorisées, aucun monument ne pouvait être érigé et toute inscription sur les tombes était interdite.
Dans une atmosphère paisible, des arbres séculaires abritent des sépultures datant du XVIIIème. Une allée principale et des allées secondaires se coupent à angle droit, bordées de pins qui encadrent la façade du dépositoire.
Le cimetière constitue le complément du patrimoine juif du Comtat Venaissin.
Il fut ensuite agrandi par l’achat d’un verger adjacent, probablement pour y planter des vignes nécessaires à la production de vin cacher. En 1675, des mûriers ont été planté dont la vente des feuilles fournissait l’argent nécessaire aux inhumations des Juifs trop pauvres.
Il a été entouré d’un mur de pierre suite à une souscription de 1843, prévoyant un portail principal monumental au sud et un portail secondaire à l’Ouest le long de l’aqueduc.
A cette même période, a été édifié un dépositoire pour la toilette des morts et une ghéniza, tombe servant à abriter des objets et livres sacrés. Le cimetière israélite de Carpentras est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 17 avril 2007.
Il fut ensuite agrandi par l’achat d’un verger adjacent, probablement pour y planter des vignes nécessaires à la production de vin cacher. En 1675, des mûriers ont été planté dont la vente des feuilles fournissait l’argent nécessaire aux inhumations des Juifs trop pauvres.
Il a été entouré d’un mur de pierre suite à une souscription de 1843, prévoyant un portail principal monumental au sud et un portail secondaire à l’Ouest le long de l’aqueduc.
A cette même période, a été édifié un dépositoire pour la toilette des morts et une ghéniza, tombe servant à abriter des objets et livres sacrés. Le cimetière israélite de Carpentras est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 17 avril 2007.
Le cimetière abrite de très nombreuses sépultures du XIXème en excellent état, aux noms des familles représentatives du judaïsme comtadin : Alphandéry, Beaucaire, Beaucaire, Bédarrides, Carcassonne, Cavaillon, Crémieux, Digne, Lisbonne, Lunel, Lyon, Meyrargues, Milhaud, Monteux, Mossé, Naquet, Valabrègue, Vidal-Naquet… Ces sépultures sont souvent regroupées dans des carrés familiaux ceints de grilles en fer forgé.
Symbolique funéraire
La symbolique de l’art funéraire juif utilise souvent les mêmes éléments, principalement l’étoile à six branches ou Maguen de David et la Ménora, le chandelier à sept branches. Au XIXème siècle, et surtout au XXème, le Maguen de David, littéralement « Bouclier de David », devint un des symboles les plus représentatifs du judaïsme émancipé, et une caractéristique systématique de l’art funéraire.
Symbolique funéraire
La symbolique de l’art funéraire juif utilise souvent les mêmes éléments, principalement l’étoile à six branches ou Maguen de David et la Ménora, le chandelier à sept branches. Au XIXème siècle, et surtout au XXème, le Maguen de David, littéralement « Bouclier de David », devint un des symboles les plus représentatifs du judaïsme émancipé, et une caractéristique systématique de l’art funéraire.
La Synagogue de Carpentras
15 place Maurice Charretier
84200 CARPENTRAS
04 90 63 39 97
synagogue.carpentras@sfr.fr
Les horaires des visites
Jusqu'au 27 septembre : du lundi au vendredi à 10h30 exclusivement sur réservation
En novembre et décembre : du lundi au jeudi à 14h30, exclusivement sur réservation
La synagogue est fermée les samedis, dimanches, jours fériés et les jours de fêtes hébraïques.
La synagogue sera également fermée aux visites le 25 décembre 2024 et le 1er janvier 2025.
Réservez votre visite par téléphone au 04 90 63 39 97 (Laissez message sur le répondeur avec vos coordonnées et le nombre de réservations) ou sur la page Réservation
Tarif 7 €
20 personnes maximum par visite